Un milliard de francs Cfa pour l’amélioration de l’accès à l’eau potable à travers l’optimisation et la réhabilitation d’infrastructures existantes, dans la région de Matam. Un comité régional de développement consacré au lancement du Projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable à travers l’optimisation et la réhabilitation d’infrastructures existantes, dans la région de Matam, a permis aux autorités administratives, territoriales et aux populations bénéficiaires, d’échanger sur les différents aspects liés au démarrage et au déroulement de toutes les activités retenues. D’un coût global de près d’un milliard de francs (1,5 millions d’euros), le projet mis en place par l’OFOR, en partenariat avec la coopération espagnole au Sénégal, englobe aussi bien la production, le stockage ainsi que la qualité de l’eau.
Après la présentation de l’agenda par l’adjointe du gouverneur de la région de Matam chargée du développement, Aissatou Diallo Bodian, la cérémonie d’ouverture, s’est enrichie des allocutions des représentants des maires des cinq
communes bénéficiaires du projet ainsi que celles du directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Alpha Bayla Gueye et le coordinateur général de la coopération espagnole au Sénégal, Javier Vega.
Au cours de cette rencontre, le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), a fait la genèse du projet qui vient selon lui, conforter la politique de réforme et d’investissement mis en place par l’Etat matérialisée dans la lettre de politique sectorielle du Ministère et le plan stratégique de développement de l’OFOR.
A partir de la situation de référence réalisée par l’OFOR en juillet 2017 et d’une identification conjointe avec l’institution partenaire, les axes principaux des actions portent en effet sur la modernisation d’au moins cinq ouvrages hydrauliques. Ce, à travers le remplacement des pièces en panne (pompes immergées, panneaux solaires) ou la réhabilitation de génie civil (châteaux d’eau, forages extension de réseau, local technique). Avec en plus, l’optimisation de cinq ouvrages hydrauliques ruraux à travers la mise en place d’une technologie d’approvisionnement hybride : solaire/thermique ou solaire/électrique. Le projet qui intervient dans deux départements de la région de Matam concerne les localités de Thianiaf et Gaodé Boffé (Kanel) et Koundel, Kawel, Bokissaboundou, Ndiaffane Sorocoum, Hamarabé, Hombo et Beli Naybé Mbaila (Matam), pour plus de 21 000 personnes impactées.
D’un coût global de près d’un milliard de francs (1,5 millions d’euros), le projet mis en place par l’OFOR, en partenariat avec la coopération espagnole au Sénégal, englobe aussi bien la production, le stockage ainsi que la qualité de l’eau.
Une première du genre, de l’avis du directeur de l’OFOR, car, « l’intervention concerne la construction de deux forages, six châteaux d’eau et cinquante kilomètres de réseau, le tout, connecté à des installations solaires pour diminuer le coût de l’énergie dont l’impact est considérable dans l’exploitation des forages».
Pour informer que, « ce projet structurant et innovant qui intervient dans un premier temps dans les départements de Matam et Podor, sera dupliqué dans d’autres localités pour apporter une réponse crédible et un meilleur confort en matière de distribution et d’accès à l’eau, notamment dans les zones reculées ».
L’adjointe du gouverneur de la région de Matam chargée du développement, Aissatou Diallo Bodian après avoir salué les efforts consentis par l’Etat dans le cadre de l’accès universel à l’eau, a magnifié la remise à niveau des infrastructures hydrauliques dans la région, avant de relever la nécessité de la poursuite des actions novatrices d’optimisation des services de l’eau. Le coordinateur général de la coopération espagnole au Sénégal, Javier Vega, qui
s’est dit satisfait de la progression des actions sur la promotion du droit d’accès à l’eau et à l’assainissement, a fait par de la volonté, de la coopération, d’appuyer à nouveau les efforts de l’OFOR.
Pape Moctar Ndiaye