Sénégal 109, un club de jeunes hommes d’affaires du Fouta, très engagée dans des actions sociales, s’est encore une fois illustrée par des actes concrets. Conscients que « si tu donnes un poisson à un homme, il se nourrit une fois. Si tu lui apprends à pêcher, il se nourrira toute sa vie », ses jeunes hommes d’affaires, ont décidé de s’approprier cet adage pour aider les foutankais à sortir du sous-développement.
C’est ainsi qu’ils ont offert deux forages alimentés par l’énergie solaire aux femmes de Bokidiawé Soninké et Bokidiawé Hal Poular. Ces dernières, très engagées dans le maraichage, ont apprécié à sa juste valeur ce geste citoyen.
Après Bokidiawé, Sénégal 109 et sa forte délégation se sont rendu à la lisière du Dandé Mayo, précisément à Bowel, un hameau niché à quelques encablures de Sadel. Dans cette localité peuplée par des éleveurs, l’eau était une source rare, jusqu’à ce dimanche, où, Sénégal 109 a inauguré le forage alimenté par 57 panneaux solaires. Un soulagement pour une population qui faisait des kilomètres à pied ou sur des charrettes à la recherche de l’eau. « Nous sommes très heureux aujourd’hui, estime Aissata Samba Diallo, porte-parole du jour des femmes de Bowel. Ce forage nous permettra d’étancher notre soif, mais aussi d’abreuver nos bétails, ajoute-t-elle, enthousiaste ».
Les bienfaiteurs, ont quant à eux fait preuve d’humilité « Je ne vais pas essayer d’évaluer le matériel que nous avons offert, estime Mamadou Amadou Konté, membre du club. Ce n’est pas important pour moi, ce qui importe, c’est là où on le fait et ceux à qui il va servir ».
La dernière étape de leur périple était Polel Diawbé, un village de la commune de Orkadiéré, dans le département de Kanel. Une localité qui avait également des soucis pour l’approvisionnement en eau. Et depuis ce lundi 14 mars 2022, un nouveau forage y a été inauguré, soulageant ainsi des femmes qui effectuaient des dizaines de kilomètres pour permettre à leur famille de se désaltérer.
Sénégal 109 n’a pas offert que des forages. Les jeunes hommes d’affaires, ont aussi apporté avec eux des incubateurs, pour permettre aux jeunes issus de ces villages d’investir dans l’aviculture sans dépendre de la production des éleveurs de Dakar. « Je trouve anormal que les foutankais dépendent des aviculteurs de Dakar ou Saint-Louis pour s’approvisionner en poussins pour leur élevage, regrette Sourakhata Tirera, le Président de Sénégal 109. Nous avons donc décidé d’acheter des incubateurs de la Chine pour permettre à nos aviculteurs d’avoir une autonomie ».
Petit Ba , Nguenaaractu.com