Dans le cadre de la tournée nationale de promotion des produits et services de l’artisanat sénégalais, le Directeur Général de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat, accompagné de ses services, a relevé à Matam la nécessité d’une résilience endogène basée sur l’artisanat.
En visite de terrain pour porter le plaidoyer sur la nécessité d’accompagner les politiques de promotion de nos produits artisanaux, porteurs de croissance dans les différents pôles de développement, le Directeur Général de l’APDA qui a multiplié les rencontres avec les acteurs à la base dans le cadre des missions dédiées à ses services, décrypte l’artisanat comme solution pour créer une résilience endogène face aux crises mondiales. « Face à un contexte de plus en plus lourd marqué par des crises séquentielles, je pense que l’artisanat est devenu une solution face à tous ces problèmes, à toutes ces crises qui germent à travers le monde. Quelqu’un a dit que le monde actuel est un monde de crise et que pour résister il faut être résilient et nous croyons que l’artisanat est la solution pour créer une résilience endogène au Sénégal », a-t-il annoncé durant une assemblée d’échanges avec les artisans de la région.
Prescrivant la consommation des produits « made in Sénégal » comme une condition incontournable de cette volonté, le directeur, développe ainsi la mission de promouvoir l’artisanat sénégalais à travers le territoire national mais aussi à travers la diaspora pour pousser les sénégalais à consommer ce qu’ils produisent et à produire ce qu’ils consomment.
Aux regards des nombreuses opportunités et du potentiel de la région, Papa Hamady NDAO, le Directeur Général de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat, après avoir magnifié les productions des entreprises artisanales, a fait part de sa volonté d’accompagner les artisans. Notamment les acteurs du secteur de la transformation des produits agricoles pour une meilleure adéquation de la production à la consommation. Déclarant sur le fait que « la région de Matam pourrait nourrir tout le Sénégal, mais il va falloir encore travailler pour transformer tous les produits locaux. Travailler à standardiser, travailler à labéliser et travailler à permettre à ce que les producteurs et les artisans puissent vendre leurs produits dans les plus grands marchés ».
PMN sud quotidien