Le nouveau cadre de Partenariat Public/Privé (PPP) a été présenté, ce mardi aux Collectivités territoriales de Matam, au cours d’un atelier de partage et sensibilisation. Cette rencontre, initiée par le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, en collaboration avec ses partenaires nationaux et internationaux, vise à convaincre les collectivités locales à s’approprier les nouvelles dispositions en vigueur dans le Code du partenariat Public/Privé. Plusieurs participants, issus des départements de Matam, Kanel et Ranérou ont pris part à cette rencontre, au cours de laquelle, le programme « Tabax Sunu PPP Nguir Tabax Sunu Rew » a été présenté aux participants. « Nous nous réjouissons d’être là, au niveau de cette zone nord, dans le cadre de cette campagne « Tabax Sunu PPP Nguir Tabax Sunu Rew » estime Lamine Lo, le directeur des Financements et
des Partenariats publics privés, coordonnateur de l’unité PPP au sein du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération. L’objectif de cette campagne est de vulgariser les PPP au niveau du Sénégal, notamment au niveau des Collectivités territoriales. Nous profitons de l’occasion pour remercier le gouverneur de Matam, au nom de madame la ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, pour cette forte mobilisation des acteurs concernés, ajoute-t-il ». Selon Lamine Lo, cette campagne sur la nouvelle loi 2021-2023, vise à vulgariser les PPP des collectivités territoriales. Il estime par ailleurs que « ce nouveau cadre est une opportunité pour ces élus d’avoir une alternative pour faire face aux besoins des populations dans tous les secteurs, et cela, dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant, à long terme avec le privé, particulièrement avec le secteur privé local. Pour le directeur des Financements et des Partenariats publics privés, cette nouvelle loi apporte, en terme d’innovation, au-delà de l’unité
nationale d’appui sur le partenariat public privé, qui est un outil, un cadre d’expertise qui accompagne les autorités », renseigne-t-il. Et d’ajouter, « Qu’il y a un fond d’appui à la préparation des projets qui devient un levier financier pour financer la préparation qui est gage de succès d’un bon contrat de PPP, mais il y a également tout un ensemble de dispositif de contrôle qui permet de s’assurer que les intérêts du Sénégal sont bien protégées. Au-delà, dans la vision de cette loi, un rôle prépondérant est donné à ce secteur privé local, avec des avantages et dispositions incitatives pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle dans ces contrats de partenariat public privé ».
De son côté, l’adjoint au gouverneur, chargé des affaires administratives, Modou Thiam, rappelle que « le Sénégal a très tôt considéré que le partenariat public privé comme étant un mécanisme de financement crédible ».
Il faut rappeler qu’avec l’adoption de la loi n° 2004-13 du 1er mars 2004 relative aux contrats de construction-exploitation-transfert d’infrastructures, dite loi CET, le Sénégal fait partie des pionniers en matière de partenariat public privé. En 2004, dans le continent Africain, seule l’Ile Maurice pouvait se prévaloir d’avoir déjà mis en place, un cadre juridique, en matière de partenariat public privé.
Petit Ba , Nguenaaractu.com