Dans le Bosséa un jeune émigré de retour au bercail, a fini de porter les habits d’un « activiste » pour dénoncer contre vents et marées « la politique des leaders du coin » en appelant à des changements dans la manière de la conduite des affaires de la cité. Plusieurs fois, interpellé par les forces de l’ordre à cause de la rudesse de ses propos, à l’endroit des ténors politiques du coin, Mathiar Sall « Force Armée », qui s’insurge en « combattant du développement », dans le Bosséa, reprend du service, pour condamner « le clientélisme politique, qui a pris le dessus sur l’orthodoxie et l’équité». Relevant durant un point de presse qu’il a tenu à Agnam Thiodaye, que « cette pratique, source de clivages et de dissensions a fortement vicié le climat social avant de casser la cohésion des familles dans le Bosséa ».
Pour regretter que « dans leurs luttes effrénées, les politiciens aient oublié les pressantes urgences qui indexent, la santé, l’éducation, la valorisation des terres, l’employabilité des jeunes et l’autonomisation des femmes». Ainsi, l’activiste qui sonne le glas du renouveau, plaide t-il, « une application rigoureuse des principes démocratiques, adossée à une gestion concertée des ressources publiques pour aboutir au développement ».
PMN , Nguenaaractu.com