Des populations de la zone Nord, regroupées dans un cadre dénommé « collectif pour le maintien de l’Université Souleymane Niang de Matam dans un seul site », ont fait face à la presse, hier pour exprimer leur souhait.
« Lors de sa tournée économique dans la région de Matam, le président de la république avait pris la décision de la création d’une Université de Matam qui a été baptisée quelques jours après Université Souleymane Niang de Matam.
Ces deux décisions ont été bien accueillies et saluées dans toute la région de Matam, car cette Université qui a été une forte doléance, va permettre à nos enfants de ne plus faire plus de 600 kilomètres pour accéder à l’enseignement supérieur », a révélé Harouna Ba, le porte parole du collectif. Avant de relever que, « lors d’un CRD, tenu à Matam sous la présidence du ministre de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation, Cheikh Oumar Hanne, il a été donné de constater une autre proposition, car une idée d’implanter l’Université sur quatre sites a été émise, ce qui ne cadre ni d’avec la promesse du président de la république, ni au souhait des populations de la région ».
Même si le collectif applaudit, la création de l’USNM qui rentre dans le cadre de l’élargissement de la carte universitaire de notre pays et de l’équité territoriale, en ce sens qu’elle complètera la couverture de la partie Nord du pays, après la région de Saint Louis qui a déjà son université, la désapprobation porte sur le fait de l’implanter sur plusieurs sites.
Du fait, le collectif qui dit Non à toute installation d’une université multi sites, souhaite que « l’Université soit implantée dans la région de Matam et sur un seul site pour répondre aux besoins des futurs pensionnaires tant sur la plan pédagogique que social et surtout abréger la souffrance des parents ». Ainsi, fait-il appel « à l’arbitrage du chef de l’Etat, qui de par sa générosité et surtout son sens de l’écoute, a bien voulu satisfaire cette demande des populations de Matam ». Demandant au ministre de l’enseignement supérieur de consulter les populations pour échanger sur le lieu d’implantation.
PMN et Petit Ba , Nguenaaractu.com