MAMADOU TALLA SALUE LE BON DÉROULEMENT DU BFEM SUR L’ETENDUE DU TERRITOIRE NATIONAL

– Les épreuves du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) qui ont démarré dans les 16 académies du pays, se déroulent « très bien », a salué lundi à Thiès, le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla. « Au niveau national, les informations que nous avons reçues, venant de Matam, de partout, le déroulement de l’examen se passe très bien. La première épreuve est terminée », a dit Mamadou Talla.  Le ministre s’adressait aux journalistes au collège Saint-Augustin, un des deux sites qu’il a visités en compagnie du maire Talla Sylla, du gouverneur Mamadou Moustapha Ndao. Les syndicats d’enseignant, la société civile étaient aussi représentés dans la délégation. Mamadou Talla a souligné la complexité de l’organisation du BFEM, avec plus de 179.000 candidats qui planchent sur 13 épreuves communes, plus de 1.000 centres et plus de 1200 jurys.  « C’est beaucoup (et) ce n’est pas du tout facile », a-t-il insisté, non sans saluer le travail des organisateurs, la direction des examens et concours, en tête. M. Talla a loué le rôle joué par les enseignants, les parents d’élèves, la société civile, des élus territoriaux, l’administration territoriale, pour permettre à la jeunesse sénégalaise de « passer correctement leur examen et passer en classe supérieure », à l’instar des jeunes d’autres pays du monde. Il s’est dit « très satisfait » d’avoir trouvé à Thiès des « centres propres », avec des surveillants, correcteurs, membres de jury présents. Il a visité le CEM Fahu et le collège Saint-Augustin. En plus du respect du protocole sanitaire en vigueur partout et qui n’a pas varié depuis la reprise des cours, il a loué le dispositif de sécurité. Mamadou Talla a dit espérer d’ »excellents résultats » en cette « année particulière » où toute la communauté éducative s’est mobilisée, pour relever ce « défi » de la jeunesse sénégalaise.  Il s’est dit « très satisfait » de l’ »organisation parfaite » du baccalauréat, et des tendances à la hausse par rapport à l’année dernière, des résultats du premier groupe. Pour lui, cette situation s’explique par une « bonne préparation » au moment de fermer les écoles, en assurant une « continuité pédagogique » jusqu’au 25 juin, grâce à un éventail d’outils. S’y ajoute l’effectif réduit à 20 élèves par classe à la reprise. Interpellé sur un éventuel impact des inondations sur le déroulement du BFEM, il a noté que les autorités ont « anticipé ». « Dès qu’on a lancé le plan ORSEC (Organisation des secours), l’ensemble des IA (inspections d’académie) en relation avec les gouverneurs et les préfets, ont identifié les écoles qui pourraient ne pas être inondées ». Le BFEM, dernier examen scolaire, intervient pendant que les écoles élémentaires sont vidées de leurs élèves, et les lycées le sont « pratiquement ». « Nous avons pu réorganiser, mettre les candidats là où nous croyons qu’il n’y aura pas d’inondation, même en cas de pluie », a assuré l’officiel. Le ministre a relevé être revenu pour la supervision du dernier examen scolaire à Thiès où il avait lancé la reprise des cours après la fermeture des écoles, pour cause de pandémie.

ADI/ASB/OID

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