Poussière , secousse , véhicules en panne, hausse des tarifs voilà le visage de la route nationale 2 de la partie nord du pays . Au moment où la pandémie continue sa progression dans le senegal , la région de Matam épargnée jusque là est plus que jamais dans des conditions difficiles dans le domaine des infrastructures terrestres .
Trois ans de chantiers sans fin, trois ans de poussière , de vent et de hausse des prix du transport. « Avec l’avènement du coronavirus , nous sommes coupés du reste du pays et la situation ne fait qu’aggraver , ici , nous perdons tout espoir d’un Matam émergent au niveau de ces chantiers qui ont duré plus de trois sans fin « nous confie un jeune du département .
L’axe ourossogui-thilogne en passant par Nabadji , Bokidiawe , Dabia , les travaux sont loin d’être terminés et la poussière des véhicules nous tue sans se rendre compte . Ces chantiers en mode caméléon est un virus que l’Etat n’a toujours pas trouvé de remède.
Et le bitumage de Dande maayo ?
Depuis 2012 , les promesses non tenues du régime en place tombent sans cesse . Mais , à chaque tournée du président dans le Nord , les leaders de la zone trouvent des accords de paix pour calmer certains surtout dans le Dande maayo . Le bitumage de cette partie oubliée est loin d’être réalisé . Si la population aperçoit des engins , celle de Dande maayo ne fait qu’entendre leur bruit de loin .
Nguenaar actu
Soyez le premier à commenter