Conférence de presse du mouvement PELLITAL, déterminé à accompagner la dynamique de développement du Sénégal.

Ce 14 mars a eu lieu, aux Almadies (chez KATIA), la première conférence du mouvement PELLITAL après le scrutin présidentiel du 24 février 2019, conduit par ELIMANE FALL, président du mouvement.

Monsieur Macky SALL est de nouveau le Président de la République du Sénégal. Il est réélu pour une seconde fois. Ce fait majeur est le résultat d’un long processus auquel le mouvement PELLITAL a pris part.

Être réélu à plus de 58% est très satisfaisant. Non sans bruit ! Mais les bruits comme les contestations sont consubstantiels à la conquête du pouvoir jusque même dans les démocraties jugées les plus avancées.

PELLITAL tient à magnifier cette belle victoire de son candidat Macky SALL, à adresser ses chaleureuses félicitations au Président de la République et à remercier vivement les militants et sympathisants particulièrement ceux du mouvement qui ont fièrement mouillé le maillot pour en arriver à ce score final aux allures d’un plébiscite. Mais pour nous, tout l’honneur revient au peuple sénégalais qui a su montrer une grande maturité du début à la fin du processus.

Il est toutefois utile de rappeler que PELLITAL, l’un des plus fidèles alliés de la mouvance présidentielle durant cette élection, est un mouvement qui a joué un rôle majeur dans le grand score « soviétique » récolté dans la région de Matam. En effet, ce mouvement libre et indépendant qui a toujours participé aux grands rendez-vous électoraux du pays depuis 2014 gère une base politique fidèle qui s’est toujours distinguée dans le département de Matam plus précisément dans la commune de Bokidiawé. Son soutien au candidat Macky SALL a considérablement anéantit les minimes chances de l’opposition dans cette partie du pays, consacrant par la même occasion une large victoire au Président sortant. Victoire si confortable que les « partisans du moindre effort et de la faible réflexion » ont assimilé à du « bourrage d’urnes« .

En réalité il n’y a eu ni bourrage d’urnes, ni vote ethnique encore moins vote d’enfants, dans la vallée du fleuve Sénégal durant l’élection présidentielle de février 2019. Ce qu’il y’a eu, c’est un vote AFFECTIFet rien de plus. 

Ce vote affectif est un vote très naturel que l’on a d’ailleurs constaté partout au Sénégal et dont tous les candidats ont presque bénéficié (d’aucuns au nord du pays, d’autres au sud, dans le baol et/ou dans le bassin arachidier). C’est la lourdeur de la défaite de l’opposition qui a poussé certains hommes politiques à verser dans des considérations regrettables, des discours dangereux remettant en cause même les fondamentaux de notre si jeune et belle nation sénégalaise. 

En ce sens Pellital appelle tous les acteurs politiques à considérer les faits, issus de cette campagne électorale, sans rancune en dépit du score. Ce pardon ne serait possible que lorsqu’on se débarrassera de cette mauvaise habitude sénégalaise qui veut que « Tant que vous le ressemblez, vous êtes un ange. Le contraire fait de vous le pire des diables ». C’est pourquoi nous saluons la grandeur, la lucidité d’esprit et le leadership du Président de la République dans son appel au dialogue. Nous avons toujours pensé que dans tout régime politique le maintien du dialogue pluriel et la Bonne Gouvernance sont d’un enjeu capital.

Il est vrai que la Politique c’est aussi une question de rapport de force mais les gouvernants actuels et futurs ne doivent jamais perdre de vue que pour une forte légitimité des politiques exercées, l´implication des divers acteurs de la société dans ce dialogue est primordiale. Il faut donc impérativement UN DIALOGUE et l’un des plus sincères surtout.

Que les adversaires du 24 février, qui n’étaient nullement des ennemis, fassent la bonne lecture du verdict de ce scrutin au cours duquel le peuple sénégalais s’est exprimé sans fioritures pour demander au Président de continuer dans la voie de l’émergence et celle de l’ouverture envers toutes les forces vives de la nation au premier rang desquels ces leaders politique qui ont réuni plus de 40% des électeurs.

Pour notre part, Pellital est plus que jamais déterminé à accompagner la dynamique de développement du Sénégal et compte jouer ce rôle avec tous ceux qui pensent que la priorité, le seul camp qui vaille, le vrai parti c’est : le Sénégal. 

Pour Pellital le développement du Sénégal vaut tous les sacrifices. Un développement harmonieux et harmonisé qui ne défavorise aucune contrée. Mais celui-ci appelle aussi et surtout à une dynamique d’ensemble pour une équité territoriale. En ce sens la région de Matam et plus globalement toute la vallée du fleuve Sénégal fait face à un retard criard d’infrastructures de base qui nécessite des corrections urgentes à travers la prise en charge de certaines priorités qui sont entre autres l’aménagement effectif des terres de la rive gauche du fleuve Sénégal  (seule condition capable de matérialiser la promesse du chef de l’Etat d’assurer l’autosuffisance en riz) et l’accélération des travaux de reconstruction de la RN2. Se faisant, on jettera un pont de retour à toute cette diaspora foutanké courageuse, patriote et soif de participer à l’effort de construction de notre pays qu’elle aime tant. L’urgente question de l’électrification des villages du diéri, le butimage de la route du Dandemayo et la poursuite dans la mise en œuvre du volet hydraulique et désenclavement du PUDC serait un grand coup de pousse vers l’émergence pour ces populations longtemps oubliées. La santé également n’est pas en reste dans cette liste des priorités. En effet, elle souffre d’un manque de personnel qualifié, d’un faible niveau du plateau médical et de l’éloignement entre les différents centres de référence. Les jeunes manquent de formation professionnelle ce qui justifie en parti l’absence de financements de projets rentables et porteurs d’espoir.

La réforme des institutions souhaitée par Tous serait veine si l’école est laissée en rade. Elle serait aussi inutile si le statut de la femme rurale et de la femme dans toutes les instances de décisions n’est pas revu et amélioré. Les travailleurs des secteurs publics et prives attendent aussi une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Finalement 58% c’est bien, c’est même très bien car c’est un signe de remerciement pour tout ce qui a été réalisé mais c’est surtout signes d’espérance qui ne doivent pas être déçus. Le Président de la République l’a surement compris et va s’atteler à satisfaire son peuple.

Nguenaar actu

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